Racontez-nous une anecdote de votre meilleur souvenir en tant qu’éleveur ?

Mon meilleur souvenir en tant qu’éleveur, c’est la réussite de la reconversion professionnelle ! J’étais 10 ans salarié, ensuite, j’ai décidé de m’installer en poule pondeuse plein air, en 2012. Je suis fier, d’être là encore 10 ans plus tard et de faire ce métier.

Résumez-nous votre journée d’éleveur en quelques mots ?

La journée d’un éleveur, en tout cas, la mienne, commence de la même manière tous les matins, je vérifie que tout se passe bien dans l’élevage, au niveau de la consommation de l’eau, d’aliments et que la ventilation est correcte pour les animaux. Ensuite, je fais un tour avec mes animaux pour voir si tout se passe bien, si l’ambiance générale de l’élevage est parfaite. Ensuite, on ramasse les œufs, on trie, on les met en palette prête à l’expédition.

« Ma plus grande fierté sur l’exploitation, c’est de prendre soin de mes animaux tous les jours et de travailler au contact avec mes poules pour leur bien-être. »

Quelle est votre plus grande fierté sur votre exploitation ?

Ma plus grande fierté sur l’exploitation, c’est de prendre soin de mes animaux tous les jours et de travailler au contact avec mes poules pour leur bien-être.

Qu’est-ce qui vous a donné envie de devenir éleveur ?

J’ai fait mes études dans une école agricole, dans les années 90, après j’ai quitté le monde agricole pour travailler dans l’agro-alimentaire pendant 10 ans. Puis, j’ai senti le besoin de revenir m’installer aux sources avec des animaux.

Vous le préférez comment l’œuf ?

Je l’aime en omelette, l’œuf dur, l’œuf au plat, l’œuf poché, j’aime tous les œufs !

La vie de citadin vous manque-t-elle ?

Oui et non, oui, elle me manque pour le côté festif, culturelle et accessibilité à tout. Et non, car je suis revenu à la campagne pour y travailler, vivre et donner un confort à mes enfants que je voulais transmettre parce que je l’avais connu également.